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Heirisson Island

L’île Heirisson a été baptisée du nom de François-Antoine Boniface Heirisson, cartographe français à bord du Naturalise. Les plus cultivés d’entre vous reconnaitront, dans le Naturaliste, le navire-compagnon du Géographe de l’Expeditions Baudouin (1800-18002). J’en ai parlé dans mon précédent billet, pour le féliciter de la toute première carte de la Swan River.

Bienvenue à Heirisson Island
Bienvenue à Heirisson Island

Cette île, magnifique vue d’avion, comme vous pourrez le constater sur la vue ci-dessous, a la particularité d’est recouverte d’une fine couche de rien. Pour faire simple, de l’herbe plus ou moins tondue, des arbres et un peu d’eau en temps normal. Je dis bien en temps normal, car, en temps actuel, j’aurais presque pu me noyer dans la pelouse. Il n’y a tellement rien que même Poppy n’en avait jamais entendu parler et une de ses amies, qui la traverse régulièrement, ne s’y était jamais arrêtée.

Cela dit, sa seule particularité n’est pas de porter un nom en français, n’oublions pas qu’un certain nombre de choses de par le monde portent un nom français. Son autre particularité est qu’elle possède une réserve naturelle grande de la moitié de sa surface et, dans cette réserve naturelle, on trouve de kangourous en liberté. Bien que gentils, on s’en approche tout de même avec un peu de méfiance après avoir lu l’avertissement, à l’entrée, qui informe, je cite de tête, « les kangourous peuvent avoir de réaction agressive, la commune de Perth décline toute responsabilité en cas de blessure ». Oui, ça rassure !

Kangourou dans son milieu (presque) naturel
Kangourou dans son milieu (presque) naturel

Je vais arrêter là le ton sarcastique. Même si l’environnement n’est pas tout à fait naturel, puisque le parc est entretenu un peu comme un jardin, ce qui me semble courant ici, ça fait plaisir de voir des kangourous dans leurs milieux naturels ! C’est d’autant plus vrai que même s’ils semblent habitués à la présence humaine, il m’a fallu quand même un certain temps pour les trouver cachés au milieu du fourré le plus dense de l’île. Je ne sais pas si j’ai vu une « famille », un « troupeau » ou un « groupe » de kangourou, mais ils étaient bien une demi-douzaine à être réunis. Certains un peu à l’écart, semblaient guetter les environs et, en-tout-cas, mes faits et gestes ne passaient pas inaperçus. Une fois ma présence tolérée, j’ai pu approcher un petit peu ceux qui se prélassaient allongés au sol. C’est curieux comme un kangourou allongé peut ressembler à une biche, sous certains angles, leur tête est assez similaire. Au risque de me répéter ça m’a tout l’air d’animaux très paisible. Et leur appendice caudal est colossal !

Voilà pour la journée. J’en profite pour rajouter un petit mot concernant un commentaire auquel je n’ai pas donné suite. L’Australie-Occidentale est probablement l’état le plus vert de l’Australie, surtout à cette saison. Donc, pour voir le « bush » c’est 10 heures de voitures aller-retour, je pense donc que ce sera pour mon prochain voyage, désolé.

4 réponses sur « Heirisson Island »

En ayant mis le silencieux de ton appareil numérique tu as pu en prendre un de près ? j’espere que oui ^^ je serai curieux de voir ça

cet endroit « avec rien du tout » est le genre d’endroit que j’apprécie beaucoup (beaucoup plus que les espace urbains) J’aurais voulu visiter cet endroit avec toi ^^

En fait, je ne les ai pas apporché de si près même si l’appareil de Meng (rendons à César ce qui est à César) était bien en silencieux. Je ne t’ai pas déjà envoyé des photos ou je suis plu près de ces animaux ?

Je ressemble à qui ???

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