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Caversham Wildlife Park

Non, nous ne sommes pas allés visiter un élevage de moutons hier, nous somme allée au Caversham Wildlife Park. Il se trouve dans la Swan Valley, haut lieu de la viticulture australienne, à une demi-heure de route de Perth. Cet immense parc animalier est, semble-t-il, très prisé des Australiens et des touristes de passage. Il est immense et expose uniquement la faune et la flore d’Australie. On y trouve donc les différentes sortes de kangourou et wallabys, les très fameux koalas, des wombats, des diables de Tasmanie, etc. Les volatiles ne sont pas en reste avec des perroquets, des cygnes noirs, des canards, etc. Le seul manquant à l’appel et encore celui dont je ne sais jamais s’il est plus volatile que statique : l’ornithorynque.

Perroquet
Perroquet

La particularité de ce parc et qu’il n’est pas a proprement parlé un zoo, mais il est plutôt organisé comme un parc d’attractions. Il y a donc un certain nombre d’enclos dans lequel on peut entrer pour être en contact direct avec les animaux. Vous l’avez deviné, le plus grand enclos accessible et celui des kangourous ! Oui, nous avons pu donner à manger à ces animaux extraordinaires qui se sont laissé caresser de coeur. Ils sont bien plus paisibles que ce à quoi je m’attendais !

Kangourous blancs
Kangourous blancs

Entre autres activités du parc, nous avons assisté au « farm show» qui essaie de faire partager la vie des bushmen aux visiteurs. C’est là qu’ils ont fait une démonstration de la conduite d’un troupeau avec un chien berger, de la tonte des bêtes (d’où la photo d’hier), de la traite de vaches, etc. On y a eu l’explication en détail du matériel de tonte, comprenant aussi le harnais ayant pour rôle de soulager le dos de la personne qui tonds les bêtes, car ce dernier s’occupe en moyenne de 150 bêtes par jours, alternant deux heures de tontes et un quart d’heure de pause thé ! Payés $2,5 par bêtes, les plus rapides arriveraient à en tondre 200 dans la journée. Pour le reste, rien de très nouveau pour moi : allaitement d’agneaux, traite des vaches (si ce n’est que leurs bêtes, des pies noires, semblent bien plus imposantes et poilues que les nôtres)…

Aigle majestueux
Aigle majestueux

Entre autres attractions sympathiques, il était possible de faire un tour à dos de dromadaire, ce qu’on a évité, par contre, on a profité de la sortie des wombats. Plusieurs fois dans la journée, les personnels du parc sortent deux wombats et un « blue tongue », un lézard à langue bleue, et il est possible de les caresser. Donc, voilà, hier j’ai touché des kangourous et un combat. Et, j’oubliais… Nous avons aussi eu l’occasion d’entrer dans l’enclos des koalas et d’en approcher de très très près ! Et, par chance, certains étaient réveillés, ce qui n’est pas courant, car ces animaux peuvent dormir 20 heures par jour !

Koala réveillé (ou presque) (difficile de savoir)
Koala réveillé (ou presque) (difficile de savoir)
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Les Dollars…

Comme prévu, je n’ai pas fait grand-chose hier et je n’ai donc rien de particulier à raconter. Je vais donc en profiter pour faire un petit « flash info » sur la monnaie utilisée ici, en Australie. Bien que le souverain profil de la Reine Elizabeth II orne le côté face des pièces de monnaie, ce ne sont pas de livres, mais bien des dollars australiens que nous utilisons ici. Je vous mets une petite photo et j’en viens au fait après.

Dollars Australiens
Dollars Australiens

La première anecdote est donc la suivante : les billets ne sont pas en papier, mais en matière synthétique. On ne s’en rend pas forcément compte à la première prise en main, mais ces billets peuvent passer dans la machine à laver ! Il est par ailleurs quasiment impossible de les déchirer. Enfin, au lieu d’avoir un filigrane, ils sont tous munis d’une petite fenêtre transparente. Si vous observez bien la photo ci-dessus, vous remarquerez cette petite lucarne, là où le billet de $10 chevauche celui de $50.

La seconde anecdote concerne les monnaies sonnantes et trébuchantes : les pièces. Elles sont donc illustrées du visage de la reine d’un côté et de l’autre, portent des symboles de l’Australie. On y retrouvera donc des animaux emblématiques comme l’ornithorynque ou le visage impassible d’un aborigène. Le petit détail original ne réside pas dans leur graphie, mais plutôt dans leur taille : les pièces les plus petites ont la valeur la plus élevée ! Ainsi, les pièces de couleur cuivrée sont des dollars et la plus petite des deux et celle de $2 tandis que les grosses pièces de couleur métallique sont les cents. Mais attention, la logique est limitée : les plus « grands » cents sont ceux qui ont le plus de valeur. À bon entendeur…

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Queens Garden

Hier j’ai fait une petite excursion au centre-ville pour aller voir un jardin choisi au hasard. Avant d’y aller, j’ai décidé de changer en Dollars les quelques Euros que j’avais sur moi. Je n’utilise presque pas de liquide en France alors que, ici, je proscris l’usage de la carte bleue pour éviter de payer des commissions au retrait et au paiement. Après avoir récupéré une carte de la ville au point d’information du centre, je suis donc allé dans le petit bureau de change attenant. Comme il y avait pas mal de monde, je me suis finalement dirigé vers la banque la plus proche. C’est là que je trouve l’anecdote amusante : après avoir fait une simulation, le banquier m’a invité à aller comparer avec le petit bureau de change pour éviter de payer les 8 $ de commission que prend la banque sur les échanges de liquidités ! Je trouve cette démarche très fair-play.

J’ai ensuite pris le CAT, un réseau de bus gratuit couvrant une partie du centre-ville pour me rendre au Queens Garden qui se trouve juste à côté du WACA (c’est le club de criquet d’Australie-Occidentale). En réalité, je suis resté un petit peu sur ma faim, c’est un petit parc arboré avec un petit lac tentaculaire qui le traverse. Le genre de petit parc où les gens vont se reposer un brin pendant leur pause déjeuner ou faire un peu de jogging. Je vous mets une petite photo sans prétention.

Vue du Queen Garden surpombé par les poteaux d'éclairage du WACA
Vue du Queen Garden surpombé par les poteaux d'éclairage du WACA

Le côté relaxant du parc résidait principalement dans le couple de cygnes noirs, magnifiques bêtes noir de jais au bec rouge éclatant, qui s’y promenait. Je n’ai malheureusement pas réussi à les approcher d’assez près pour faire une belle image. Cela dit, pour être vraiment au calme il fallait tout de même la force de caractère suffisante pour faire abstraction du vacarme des foulques particulièrement nombreux, bruyants et téméraires.

Foulque probablement plus intriguée de ma présence que moi de la sienne
Foulque probablement plus intriguée de ma présence que moi de la sienne

Je me suis ensuite un peu promené pour aller voir la maison du parlement qui n’a, à mon avis, aucun charme, mais qui donne un superbe point de la vue sur la Barracks Arch. Ce bâtiment était l’entrée d’une caserne militaire construite en 1866 et dont il ne reste maintenant que l’entrée. L’angle ci-après, depuis le parvis de la maison du parlement, est une vue de ce qui était l’intérieur de la caserne. Cette dernière a été démolie en 1966 pour laisser place à la bretelle d’autoroute. Cette démolition a secoué l’opinion publique à cette époque.

Barraks Arch
Barraks Arch

Pour ceux qui se posent des questions sur la cuisine australienne, hier soir, j’ai mangé des Sushis. Je crois bien qu’il n’y pas pas de cuisine Australienne, en tout cas pas à Perth, mais par contre, il doit y avoir toutes les cuisines du monde !

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Rollers et promenade

Hier matin, comme je m’étais levé relativement tôt, j’ai pu faire une balade en rollers dans le quartier, il faut dire que l’organisation citadine s’y prête bien. Les rues, comme je le disais hier, sont larges et leurs trottoirs, du moins ceux du quartier où je loge, sont herbeux et traversés d’une coulée en béton qui sert de piste pour les piétons, les cyclistes et moi. En fonction des lieux de vie, les appartements sont organisés en « units », sorte de campus d’une ou plusieurs dizaines d’appartements regroupé autour de lieux communs en plein air. Ce ne sont pas d’appartement comme en France, ou comme au centre de Perth, où un immeuble partage partage couloir et ascenseur. Ici, les appartements sont de plain-pied ou partageant une passerelle extérieure qui permet d’accéder à chacun d’eux.

Suburbs and nature stips
Suburbs and nature stips

L’autre cas de figure, ici, est ce que j’appellerais les rues « à l’américaine » bien que je ne connaisse les USA qu’au travers mes cours de géographie et les séries américaines qui sévissent à la télévision. Autrement dit : des petites maisons se succèdent, composées d’un ou plusieurs logements, parsemés le long d’une coulée verte. Ces trottoirs herbeux s’appellent des nature stripes, littéralement des bande de nature. Elle font partie non du domaine public mais de la propriété et sont souvent tondues très court. Il y a d’ailleurs peu de murs d’enceinte ou de palissade. Il y en a fréquement entre les maisons voisines mais plus rarement pour isoler de la rue. On passe donc de la rue à la porte de la maison en traversant un carré de pelouse arboré et une boîte aux lettres sur pieds. Quand aux barrières, s’il y en a, celles-ci sont basses, colorées et souvent sans portail.

Quartier de Glendalough
Quartier de Glendalough

Dans l’après-midi, je suis allé en excursion dans le centre-ville de Perth sans but bien précis si ce n’est de trouver quelque chose à manger en route ! Je me suis fait un petit menu au KFC (Kentucky Fried Chicken) où le menu n’est pas le même qu’en France. C’est la première fois que je vois un fast-foot qui sert de la purée de pommes de terre à la sauce de viande en plus des frites et des pièces de poulet pané. Enfin, je ne vais pas m’étendre sur mes repas. Quoique, maintenant que j’y pense, je vais rajouter une petite photo à mon article d’hier qui parlait de beans. J’en profite aussi pour vous rappeler que vous pouvez agrandir les photos en cliquant dessus. Donc, pour revenir au centre-ville, je me suis promené un peu autour de la gare centrale dans ce qui doit être le quartier le plus connu de la ville qui, par ailleurs, est piéton. J’aimerais bien vous décrire un peu la ville, d’autant plus que je ne sais pas comment m’y prendre pour faire de belles photos, je regrette vraiment de ne pas avoir de meilleur appareil, je crois que je vais creuser la question. C’est donc une vraie grande ville comme on en trouve dans les pays neufs. Contrairement à la photo que je vais mettre ici, il n’y a que très peu de gratte-ciel et ils ne sont pas si hauts que ça.

Perth : Business Center
Perth : Business Center

Pour le reste, on retrouve nos grandes avenues et belles rues rectilignes dans un quadrillage très romain qui taillent la vielle en carrés bien nets. Par endroits, on croise des petites rues aux airs de coupe-gorge, en sens unique, un peu sales et sombres qui servent surtout à la logistique des immeubles comme pour l’entretien ou les livraisons. Dans les rues passantes, les échoppes sont au rez-de-chaussée et les logements au dessus et, vu la succession très dense de magasins, on se demande toujours un peu par où passent les résidents pour aller chez eux. Les immeubles ne sont pas très hauts et les trottoirs sont parfois couverts. Les Australiens, comme beaucoup de sociétés modernes, sont friands de Mall, ces grands centres commerciaux qui peuvent faire quatre ou cinq étages de haut et qui regroupent de nombreux magasins. Certains ressemblent au modèle français, comme les halles de Paris, formant une ville dans la ville alors que d’autres ont pour modèle les opens-spaces : les limites entres les différents magasins ne sont pas clairement tracées et on ne sait pas bien quand on passe d’un magasin à l’autre. Les habitudes de consommation sont parfois proches des nôtres, avec les icônes de la cuisine australienne qui vantent le matériel culinaire extraordinaire qu’ils vendent, les best-sellers en tête de gondoles, etc. Parfois, on ne s’y retrouve pas comme, quand je me suis promené dans un magasin qui ressemblait au principe des galeries : produit de beauté, accessoires, vêtements… mais au milieu duquel trônait un immense rayonnage de chocolats !

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Premier weekend à Perth

Autant commencer par le début, certes un peu technique, mais nécessaire pour la suite. Ici, la connexion Internet filaire, comme l’ADSL en France, est assez chère. Les gens ont donc plus fréquemment des connexions Internet 3G passants par le réseau cellulaire, car c’est le plus rentable ici. Par contre, les débits sont beaucoup plus faibles alors il ne faudra pas s’attendre à de beaux romans et à plein de photos de ma part !

Je suis donc arrivé, sain et sauf et passablement en pleine forme, vendredi soir vers 18 h (heure locale). On s’est fait un petit take-away chinois au coin de la rue et je n’ai pas trop trainé à me mettre au lit même si je n’y ai pas trop trouvé le sommeil rapidement, faute au décalage horaire et au stress (organique, pas psychologique) du voyage.

Samedi, nous sommes allés au centre-ville histoire de commencer par prendre ce qui fait d’un homme un citadin aguerri : une carte SIM et une carte de transports en commun ! La ville est superbe, je n’ai pas encore pris de photo, car la batterie de l’appareil était à plat, mais je me rattraperais et j’essayerais de faire un album sur MobileMe. Donc, pour faire simple, Preth est une ville composée de bâtiments de faible hauteur, rarement plus de trois étages, de rues à l’américaine avec grandes avenues avec de belles voitures (grosses ou neuves voire les deux) et de vraiment beaucoup d’arbres. L’environnement y est parfaitement impressionnant, bien qu’étant dans une ville de plusieurs millions d’habitants, il y a des plantes et des arbres partout et des oiseaux à tel point que le réveil-matin n’est pas indispensable ! Ma première impression de l’Australien moyen a été de remarquer sa légendaire gentillesse : même quand on se fait renifler par un chien à la douane ou que l’on nous demande notre titre de transport, on ne se sent pas agressé !

Samedi soir, nous avons dîné avec Poppy (la colocataire-propriétaire de Meng) et son copain Adam, deux portes plus loin. La soirée s’est finie tard à jouer aux cartes autour de quelques bouteilles de vin rouge australien, à base de Merlot, qui valaient le détour ! Le lendemain dimanche, je me suis promené avec Meng, nous sommes allés manger dans un restaurant du chinatown un peu particulier : un Dimsum. On n’y commande rien, ce sont les serveurs qui passent avec des plats et on en prend ou non, ça nous à changé de l’Indien de la veille. On a fait quelques courses car, oui, les magasins sont ouverts le dimanche ouis on s’est reposé.

Je vais maintenant poser ma plume numérique car il est déjà presque 10 heures et j’aimerais profiter du reste de la matinée pour faire un peu de rollers dans le quartier avant de filer en ville.

P.-S. : mon petit déjeuner du jour était à base de sweet chilli sauce baked beanz faute d’avoir trouvé de la préparation à pancakes.

Sweet chilli sauce baked beanz
Sweet chilli sauce baked beanz